Une journée passionnante à Paris !

CHRETIENS D’ORIENT, DEUX MILLE ANS
D’HISTOIRE Institut du Monde Arabe

Dimanche, 14 janvier 2018, 12.00

L’exposition « Chrétiens d’Orient. Deux mille ans d’histoire » éclaire l’histoire d’une communauté plurielle et son rôle majeur au Proche-Orient, aux plans tant politique et culturel que social et religieux. Au fil du parcours, des chefs-d’œuvre du patrimoine chrétien sont à découvrir, dont certains montrés en Europe pour la première fois.

Né à Jérusalem, le christianisme s’est rapidement diffusé à tout le Proche-Orient : il s’est implanté en Egypte et dans les actuels Liban, Syrie, Jordanie et Irak. Tout au long de l’Histoire, les chrétiens ont joué un rôle majeur dans le développement politique, culturel, social et religieux de cette région du monde.

Cette place singulière est ici mise en lumière au travers de périodes charnières : installation du christianisme religion d’Etat, conciles fondateurs, conquête musulmane, essor des missions catholiques et protestantes, apport des chrétiens à la Nahda (renaissance arabe), renouveau des XXe et XXIe siècles. L’accent est également mis sur la vitalité actuelle des communautés chrétiennes du monde arabe, troublée par l’actualité récente.

 


Evangéliaire de Rabbula, Syrie VIe siècle – Manuscrit enluminé sur papier, 292
folios © Biblioteca Medicea Laurenziana Plut. I, 56, f.1

 

LE PLUS IMPORTANT ;
Nous avons la chance d’être guidés par un excellent guide de l’Institut du Monde Arabe

La visite pourra s’effectuer DANS LA JOURNÉE avec un aller-retour car nous

avons obtenu l’horaire de la visite à 12.00

PS : Pour ceux qui le souhaitent, nous complèteront notre visite par un excellent déjeuner oriental au Zyriab, le restaurant situé au 9e étage de l’IMA. Merci de nous indiquer votre souhait d’y participer au moment de l’inscription.

Pour les faits historiques concernant les coptes d’Egypte, voici une extrait de l’excellent article de François Reynaert dans l’OBS du 22 avril 2017

« Le pays n’a-t-il pas un rôle éminent dans la Bible elle-même ? Il a accueilli le peuple hébreu avant que celui-ci ne s’en échappe grâce à Moïse, élevé dans l’entourage de Pharaon. De même, il a été la contrée de la petite enfance de Jésus, puisque Marie et Joseph, fuyant Hérode, y avaient trouvé refuge eux aussi. Le point est sans doute légendaire. L’épisode de « la fuite en Egypte », comme beaucoup d’autres, ne cherche sans doute qu’à légitimer le Messie en plaçant le Nouveau Testament dans les pas de l’Ancien.

La réalité égyptienne des débuts du christianisme ne fait, elle, aucun doute. La religion nouvelle apparue en Judée, soumise à Rome depuis le début de notre ère, se diffuse via les communautés juives dans tout l’Empire romain et donc d’abord dans les provinces les plus proches. La tradition prétend que c’est saint Marc lui-même qui serait venu la prêcher à Alexandrie. En tout cas, c’est ce que pensaient toujours les Vénitiens qui, au IXe siècle, y dérobèrent les reliques supposées de l’évangéliste.

Comme ailleurs, la foi nouvelle se diffuse peu à peu hors des seuls cercles juifs ; comme ailleurs, elle connaît les persécutions et les martyres, et se structure. L’apport local est, à cet égard, essentiel. C’est en se retirant dans les déserts de la Thébaïde (c’est-à-dire la région de Thèbes, actuelle Louxor) pour y vivre une vie d’ascète que saint Antoine le Grand invente le monachisme.

Après que l’empereur Constantin eut autorisé le christianisme (en 313), arrive le moment des grands débats théologiques que le message de Jésus, très vague, avait laissés ouverts. Alexandrie, siège d’un des cinq patriarcats qui structurent alors l’Eglise, avec Rome, Constantinople, Antioche et Jérusalem, y prend une part énorme.

Le premier concile – assemblée de tous les évêques – est convoqué par Constantin, à Nicée (dans l’actuelle Turquie), pour résoudre la crise « arienne » déclenchée par Arius, un prêtre alexandrin qui prétendait que Jésus était d’une essence inférieure à celle du Père. Avec les questions sur la Trinité ou le statut à donner à la Vierge, les interrogations sur la nature du Christ sont celles qui secouent cette Eglise première, et le point sur lequel s’opère la grande rupture.

En 451, la majorité des chrétiens d’Egypte refuse la position officielle adoptée au concile de Chalcédoine (actuel faubourg d’Istanbul) qui impose la « double nature », à la fois divine et humaine, du fils de Dieu, et fonde une Eglise à part, celle qui existe encore aujourd’hui, avec son pape et son clergé.

Son nom lui est donné par les nouveaux maîtres, les guerriers venus de La Mecque et
Médine qui conquièrent le pays au VIIe siècle : copte n’est autre qu’une déformation,
via l’arabe qibt, du grec aïguptios, égyptien.

 

Institut du Monde Arabe (IMA)

 

Informations pratiques et réservations
Nombre de participants : 20 pers max. L’entrée et la visite guidée au Musée est de CHF 25.- pour les membres ayant payé leur cotisation 2017.
Et pour les non membres le prix est de CHF 50.-


Ces derniers pourront régler leur cotisation pour toute l’année 2018
afin de bénéficier du tarif membre (détails du CCP ci-bas). Pour mémoire, les montants des cotisations restent inchangés pour 2018 :
AVS et étudiant, : 50.-frs Couple AVS ; 75.-, Adultes : frs 70.-
et frs 100 couple adultes)

Notre CCP :
Association Culturelle Egypto-Suisse (ACES)
Compte postal N° 17-649749-6
1200 Genève

La confirmation de votre participation sera prise en compte une
fois le versement du billet d’entrée effectué sur notre CCP ci-dessous.

Le paiement est non-remboursable.

Réservation prise par ordre d’arrivée auprès de :

reinakalo@gmail.com Délai d’inscription: 15 octobre

Les participants organisent eux-mêmes leurs transports. Rendez-vous à 11.45 précises à l’IMA 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, Place Mohammed V, Paris