Visite de l’exposition « Luminosité de l’Orient »
Visite de l’exposition
« Luminosité de l’Orient »
Visite guidée par Francine Giese, PhD
Prof. Art et architecture islamique
Le dimanche 7 juillet à 10.00
Réservé aux membres ACES 2024
Inscription par ordre d’arrivée à gihane9@gmail.com
Nombre de participants très limité
Vitrail égyptien, fin XIXe siècle, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 1969-386. © Lyon MBA – Photo Martial Couderette.
L’exposition se concentre sur les vitraux islamiques (qamarīya) du XVIIe au XIXe siècle dans des collections de musées occidentaux et aux Expositions Universelles, sur leur popularité auprès des marchands d’art et des collectionneurs pendant la période coloniale, et sur leur réception dans l’art et l’architecture occidentaux au XIXe et début du XXI siècle.
Vitrail du Dôme du Rocher, Jérusalem, Melchior de Vogüé, Le Temple de Jérusalem, monographie du Haram-Ech-Chérif, suivie d’un essai sur la topographie de la ville sainte, Paris : Noblet & Baudry 1864, planche XXV. Source gallica.bnf.fr / BnF.
Dès le VIIe siècle, les vitraux en verre et stuc sont répandus de la péninsule ibérique à l’Asie et constituent un élément essentiel dans les mosquées, les palais et les demeures islamiques. Leur luminosité intense et leur éclat coloré ont tôt fait d’éveiller l’admiration des architectes et des artistes occidentaux qui évoquent dans leurs esquisses, leurs peintures et leurs illustrations ces vitraux réalisés en plâtre – et non mis au plomb à la manière des vitraux européens.
Vocabulaire artistique
Les vitraux islamiques présentent des compositions ornementales et figuratives. On distingue trois types de vitraux. Les qamarīyāt attestées au Proche-Orient et en Égypte, avec des décors de fleurs, des cyprès, des palmiers, des représentations architecturales et zoomorphes ainsi que des inscriptions. Les shamsīyāt au décor purement ornemental sont quant à eux répandus en al-Andalus et au Maghreb. A partir du XVIIIe siècle, un troisième type apparaît dans la capitale de l’Empire ottoman. Ces vitraux sont caractérisés par des grandes pièces de verre incolore, encadrées d’arabesques en stuc, qui rappellent le style baroque européen.
Technique et matériaux :
Les vitraux islamiques sont composés d’un panneau de plâtre ajouré et de morceaux de verre coloré et incolore, fixés au dos du panneau par une fine couche de plâtre. Pendant le Moyen Âge prévaut l’utilisation de verre découpés de cives – fabriquées localement par soufflage en couronne. Au XIXe siècle, la production de verre à vitre semble avoir été considérablement réduite dans le monde de l’Islam. En conséquent, du verre plat – soufflé en manchon – est importé depuis l’Europe. L’une des principales caractéristiques des vitraux islamique est la coupe inclinée de leur grille, qui a une profondeur de plusieurs centimètres.
Antonio Augusto Giacometti, Paon, projet pour un vitrail, 1897–1901, Vitrocentre & Vitromusée Romont, VMR 1387. © Vitromusée Romont.
Vitrail égyptien, fin XIXe siècle, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 1969-387. © Lyon MBA – Photo Martial Couderette.
Vitrail du Caire, Émile Prisse d’Avennes, L’art arabe d’après les monuments du Caire
Informations pratiques:
*Pour devenir membre ACES
Cotisations :
AVS couple : Frs. 75.00
Normal couple : Frs. 100.00
AVS/AI/Etudiants/Chômeurs Frs. 50.00
Normal adulte Frs. 70.00
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